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La Bella Tola dans mon dos

 

À la recherche de points de vue, en attendant la nuit et le spectacle de la Galaxie, je me suis trouvé là, avec la Bella Tola dans mon dos.

On est à la naissance du Bisse de Roua. Petits lacs, marais et de l’eau qui se ballade un peu partout entre pierres et rochers parmi un tapis d’herbes et de fleurs dont se régalent les vaches pendant l’été.

Venu ici d’abord pour trouver l’obscurité, j’ai découvert un endroit où les premiers plans abondent. À l’arrière-plan, les acteurs principaux du spectacle ne sont plus à présenter. Toujours les mêmes et pourtant on ne s’en lasse pas. La lumière, à travers les éléments, offre à chaque fois une impression différente, éphémère et unique!

Depuis ici les premiers rôles sont tenus par le Toûno, les Pointes de Nava, le Cervin, la Pointe de Zinal et la Dent Blanche. Lorsque qu’on se déplace un peu, à tour de rôle, le sommet du Weisshorn ou du Zinal Rothorn font une apparition. Les Aiguilles du Meiden, le Pigne de Combavert ou la Pointe de Tourtemagne sur la gauche, et sur la droite, un peu plus éloignés, l’Aiguille de la Tsa, la Dent de Péroc ou encore le Pigne d’Arolla parmi tant d’autres répondent très souvent présent quand les grands ne souhaitent pas se montrer. Sans oublier, juste en face, dans le meilleur second rôle, les Becs de Bossons qui dépassent la ligne de crêtes, me faisant à chaque fois penser à une tourelle de sous-marin.

Rarement bredouille, j’ai visité les lieux une bonne quinzaine de fois entre début août et fin octobre. Il y a toujours quelque chose à prendre ou à apprendre, ne serait-ce qu’un point de vue pour la prochaine fois. Quand le fond de la Vallée est trop bouché, une escapade en direction du Rotzé, juste au-dessus  de la Cabane Bella Tola, peut être une alternative avec vue sur l’autre côté de la Vallée du Rhône; du Glacier de Zanfleuron aux Dents du Midi.

Sinon il reste toujours la bière, le sandwich…et la satisfaction d’avoir essayé!

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